Débutée le 20 juin dernier à Libreville la croisade a permis la redynamisation de l’antenne « Murim Estuaire », avant de se lancer à l’assaut de la commune de Ntoum et sa périphérie les 4 et 5 juillet, puis la commune de Kango et ses villages alentours les 10 et 11 juillet. Accompagnés dans ce nouveau périple par la 3ème Vice-présidente du Conseil départemental du Komo - Mondah, Edith Mvé, la présidente de « Murim » et son équipe ont visité au pas de charge les plantations de la Coopérative agricole « Femme pour un Gabon Vert et Prospère (FEGAVPRO) » du village Nzam – Ligué situé sur l’axe Ntoum – Donguila avant de braver la route du Parc 2, un village situé en plein cœur de la forêt de l’estuaire où l’activité agricole très dense et dynamique constitue la seule raison de vie.

Les villages Parc 1, Ayémé maritime et Akalayong n’étaient pas en reste. Certains hommes fondus dans la nasse des femmes ont exprimé un grand intérêt à l’initiative de l’association Murim. Lors de cette étape, la présidente a également magnifié sa solidarité à certaines familles vivant dans une précarité presqu’absolue. Une fois de plus, Edith Massounga De Langlade a rappelé avec ferveur la nécessité de répondre à l’appel et au défi lancé par la première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba lors de son adresse par voie de presse à la femme africaine et à la femme gabonaise à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme le 8 mars dernier.

Insistant sur la nécessité de s’unir en coopérative, en association et autres formes d’organisations villageoises notamment, Edith Massounga De Langlade, reprenant les mots de la première Dame, a exhorté ses consœurs à se « hisser aux sommets, quels que soient les obstacles ». La présidente de « Murim », est convaincue que cette Croisade va permettre à la femme gabonaise d’acquérir son indépendance économique à travers son autonomisation par le biais d’activités génératrices de revenus.

« La décennie 2015 – 2025 est l’occasion pour toutes les gabonaises de montrer de quoi elles sont capables. Nous devons donc toutes saisir cette opportunité que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba nous a offerte. Nous devons montrer à Madame Sylvia Bongo Ondimba qu’elle a raison de croire au leadership de la femme gabonaise. Et, je pense qu’en nous mobilisant, nous saurons faire bouger les montagnes pour obtenir les aides et financements nécessaires pour accompagner les femmes », a souligné Edith Massounga De Langlade avec conviction.

En déclarant haut et fort son attachement à sa terre natale de Ndendé (province de la Ngounié) par ailleurs berceau de l’association « Murim », cette dernière rappelle également qu’elle est gabonaise avant tout et qu’elle compte bien aller à la rencontre des femmes de toutes les provinces afin de porter le message de la première Dame et tenir sa promesse de contribuer en tant que femme leader à la construction d’un Gabon fort et prospère.

Dorian Ondo